Lieux Saints Partagés : Les précisions de la Présidence
Suite à la vidéo du parisien qui montre une parente d’une victime des attentats du Bardo prétendant que ceux-ci sont choqués par l’attitude du Président de la République qui les aurait mal reçus, Mosaïque a contacté M. Hassan ARFAOUI, conseiller auprès du Président de la République, chargé des actions culturelles, qui a catégoriquement démenti ces propos en déclarant que ''les victimes des attentats du Bardo, leurs familles et leurs représentants présents avec le Président vont rétablir eux-mêmes la vérité à travers un communiqué qu’ils s’apprêtent à rendre public''.
Le Président de la République, a –t– il ajouté, a tenu à faire l’inauguration de l’exposition « Lieux saints partagés » avec les victimes des attentats du Bardo pour leur manifester sa « solidarité, soutien, affection et compassion » comme il l’a dit lui-même dans la déclaration prononcée en son nom le matin de l’inauguration de l’exposition « Lieux saints partagés », le 18 novembre dernier.
Cette rencontre avec le Président, nous dit M. Arfaoui, a permis de lever beaucoup de malentendus et de contre-vérités colportées par les milieux hostiles, non seulement à la Tunisie mais aussi aux immigrés en France et à l’ensemble des étrangers en général et des musulmans en particulier. Les informations qui parlent de boycott de la Tunisie par les victimes de l’attentat du Bardo des ou leurs représentants sont l’œuvre d’un avocat connu pour son appartenance à l’extrême droite en France qui écrit régulièrement dans un site (qui s’appelle Atlantico) qui exprime les points de vue de tendance extrémiste. Ses dernières allégations ont été malheureusement reprises par Le canard enchaîné.
Il faut rappeler qu’en tête des victimes de l’attentat du Bardo ou de leurs familles et représentants présents à l’inauguration le 18 novembre dernier, il y avait le Président de leur association, M. Serge Mayet qui, comme la majorité écrasante des participants, ne cautionne absolument pas cette vidéo du journal Le Parisien inspirée seulement par la recherche du Buzz. Même les deux personnes (sur plus que 15) qu’on voit dans la vidéo considèrent que l’information a été déformée, conclut M. Hassan Arfaoui.